J’ai besoin d’aide

Coach certifiée, j’ai moi même du avoir recours à des coachings pour surmonter certaines épreuves et atteindre mes objectifs, qu’ils soient personnels ou professionnels.

Je suis convaincue que chacun d’entre nous possède les capacités d’arriver à ses fins et vivre la vie dont il a toujours rêvé. Cependant, pour beaucoup, pris dans les tourments du quotidien et tout ce que cela implique comme énergie, un flou se crée et il devient presque impossible d’y voir clair. C’est comme viser une cible que l’on ne voit pas ! Comment voulez vous l’atteindre?

Hors cela est indispensable pour entamer le processus de changement et pouvoir se projeter dans un avenir proche ou lointain. Avoir un but, c’est ce qui nous raccroche à la vie, tout humain que nous sommes a besoin de se projeter dans la vie: Comme le dis si bien Martin Selingman, « Les êtres humains sont tirés par le futur ».

Mon travail est de vous accompagner tout au long de ce processus, jusqu’a l’obtention de ce qui vous est cher. Alors osez vouloir le meilleur pour vous même !

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Et si on en parlait… de l’instant présent

Ou comment apprendre à vivre Ici et Maintenant

Vivre l’instant présent ! Un concept tellement abstrait et pourtant tellement important. Aujourd’hui il en va de notre santé mentale d’apprendre à profiter de ce précieux moment présent. Vivre l’instant présent c’est vivre en pleine conscience de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure. C’est être réceptif, éveillé, sensible et conscient de l’Ici et Maintenant.

Ce qui vous empêche de le vivre pleinement, c’est votre mental, votre ego. Votre mental, c’est cette petite voix que vous entendez dans votre tête et qui ne s’arrête jamais de jacasser. Certains ont déjà effectué le travail de l’observer et de se distinguer de lui. D’autres sont soit dans le process, soit sont ouvert au développement personnel et au travail destiné à mieux se connaitre, se libérer et avancer. D’autres encore sont dans le déni.

J’ai envie de croire que l’arrivée du Corona Virus et de tout ce que cela a impliqué comme confinements et autres expériences anxiogènes étaient destinés à nous donner une leçon. Je suis Marocaine et chez moi on entend des « Inchaalah » à tout bout de champs. Ce mot veut littéralement dire « Si Dieu le veut », mais on peut aussi dire « si la VIE le veut ». Alors voilà, cette pandémie nous tombe dessus, et plus rien n’est prévisible, ni notre santé, ni notre travail, ni nos habitudes et encore moins nos vacances. Alors bien sûr, cela a créé de nouvelles angoisses pour les personnes qui avaient l’habitude d’avoir le « contrôle » sur leur vie. Mais pour beaucoup d’autres, elle nous a appris à accepter et à être reconnaissant de ce que la vie nous donne ici et maintenant, puisque nous n’en avions plus le choix et arrêter de se projeter

La bonne nouvelle, c’est que vivre dans le présent, ça peut s’apprendre, et la récompense ultime au bout du chemin, c’est la Paix avec soi. Mais avant tout, prenons le temps de distinguer tout ce qui peut nous priver de vivre cette expérience si fabuleuse.

  1. Se projeter dans le Futur

La projection dans le futur est source d’espoir et elle peut être très positive pour nous aider à avancer. Mais voici là où elle peut être néfaste :

  • L’anticipation est source d’anxiété, et les personnes qui ont besoin de tout contrôler passent leur temps à tout organiser, et lorsqu’ ils anticipent un évènement, c’est souvent en faisant un scénario catastrophe.
  • L’excitation d’un évènement à venir ou d’un voyage ne permet pas de profiter de ce qui se passe ici et maintenant, donc tout ce qu’on fait entre temps, c’est meubler le présent !
  • Le pessimisme est selon moi un état d’esprit qui veut que l’on ne perçoit jamais ce qui va se passer de façon positive, et on passe notre temps à se projeter mais avec aucun espoir de fin heureuse.
  • Vivre dans le passé :

Pour d’autres, l’attachement est plus envers le passé et les raisons peuvent être multiples. Il faut dans ces cas, essayer de se poser la question : qu’est-ce que je ne veux pas abandonner ?

  • La culpabilité, les regrets, les remords ou la rancune sont des émotions négatives qui nous font du mal. Elles nous rongent de l’intérieur, nous pourrissent et détruisent des relations. Il est important de garder en tête que ce qui est fait, est fait, il n’y a aucun moyen de revenir en arrière, et surtout, ce n’est pas en vous autoflagellant que vous atteindrez le pardon. Mais aujourd’hui, ici et maintenant, j’ai le choix : continuer à laisser ces émotions me ronger, ou pardonner et aller de l’avant.
  • La peur de sortir de sa zone de confort est le meilleur moyen de se trouver des excuses pour ne pas avancer. Parce que l’on pense être attaché à une habitude, une tradition, voir même une superstition, on craint souvent d’avancer et d’abandonner ses vieilles habitudes.
  • Les croyances limitantes, ce sont toutes ces informations que l’on croit sur nous-même et qui aujourd’hui font partie de notre réalité. Donc nous y sommes identifiés et on finit par croire qu’elles sont vraies. Mais elles vous limitent et ne vous permettent pas d’avancer, comme « je n’ai jamais de chances », « depuis tout petit je suis nul à faire ça… » etc.
  • Les traumatismes sont de réelles raisons d’avoir du mal à se détacher de son passé. En effet, ils marquent nos mémoires et nos corps et demandent une prise en charge par un professionnel.
  • Quand le présent ne vous convient pas :

Lorsque nous ne sommes pas satisfaits de la vie que nous avons, soit nous mettons beaucoup d’espoir dans notre futur en espérant toujours que ça ira mieux, soit en portant le faute sur notre passé, et cette insatisfaction nous pousse à refaire le monde avec des « si ». Mais un éternel insatisfait, s’il n’est pas heureux ici et maintenant, ne le sera pas demain, car ce ne sera jamais suffisant.

  • Mes astuces pour vous ancrer plus dans le moment présent
  • La gratitude : Être reconnaissant pour ce que nous avons déjà, ce que nous sommes et ce que nous vivons nous permet de rester ancré dans le moment présent sans pour autant en attendre trop des promesses du futur.
  • La méditation : Le principe même de la méditation est de se concentrer sur l’ici et maintenant (plus précisément sur sa respiration) tout en évitant toute intervention du mental qui tente par tous les moyens de vous tirer hors de ce moment si magique.
  • Le Mindfulness est une méthode de coaching assez nouvelle qui consiste à être pleinement conscient de ce qui se passe en nous et autour de nous.

Toutes ces petites astuces, pratiquées aussi régulièrement que possible, vous enseigne le lâcher prise. Ne plus chercher à avoir de contrôle sur ce qui était ou ce qui n’est pas encore, car le seul pouvoir que vous avez, il est Là, devant vos yeux, Ici et Maintenant.

Avec tout mon Amour

Dounia

Lectures recommandées :

  • Le Pouvoir du Moment Présent d’Ekhart Tolle ainsi que son guide pratique et son CV d’exercices de méditation
  • Nouvelle Terre du même auteur
  • Reconquérir le moment présent de Jon Kabat-Zinn

Parlons-en… de l’Anxiété

3ème partie : Le pouvoir est en chacun de nous

L’histoire :

Ce matin là, il faisait un froid glacial, il pleuvait et le vent soufflait. Tout ce qui lui manquait pour mettre son moral encore à rude épreuve, le réveil ayant été déjà très difficile. Depuis un certain temps, elle n’a plus envie de se lever. Elle se sent triste et ressent en elle un profond dégout pour ces journées qui se suivent et qui se ressemblent. Elle commence déjà à ressentir l’angoisse à l’idée de devoir se lever de son lit et affronter cette nouvelle journée. Mais elle devait aller à son rendez-vous chez sa thérapeute.

Ses angoisses se sont intensifiées et se sont transformées en phobies : Agoraphobie, phobie sociale, claustrophobie, peur de l’abandon, phobies d’impulsion etc., enfin une phobie généralisée. Son corps lui faisait mal et elle détestait cela. Elle ne se reconnaissait plus dans le miroir. Elle pleurait tout le temps, sans raison apparente, de tristesse, de détresse, mais surtout, de solitude. Pourtant elle ne l’était pas ! Mais elle se sentait tellement seule et incomprise. Le seul moment où elle arrivait à en parler ; à ouvrir son cœur sans peur du jugement, c’était avec sa psychologue.

Elle a commencé à perdre toute confiance en elle et à développer un réel état de dépendance aux autres, à leur amour, à leur attention, à leur présence. Le simple manque de l’un de ces derniers, déclenchait en elle une profonde tristesse et une peur irrationnelle de se retrouver seule. Puis un beau jour, sans que rien ne présage quoi que ce soit, une « crise d’angoisse » se déclenche alors qu’elle était au volant de sa voiture. C’était la première fois que son corps réagissait sans qu’elle en est le contrôle. Elle était en route pour le supermarché quand soudain, elle se rend compte qu’elle est seule dans son véhicule et que personne ne peut l’aider s’il lui arrive quelque chose. En une fraction de seconde, son pied se retrouvait sur le frein, et elle eu un vertige suivi de tremblements et de palpitations. Elle crut qu’elle y resterait, au point où elle se sentait incapable de conduire pour retourner chez elle. Tout ses membres tremblaient, sa bouche s’était asséchée et elle n’arrivait plus a respirer.

C’est là qu’elle créa la peur d’avoir peur. C’est en fait le principe du poisson qui se mord la queue. Elle commença à avoir peur d’elle-même, de perdre le contrôle de son propre corps, de ses réactions, et là, c’est la descente aux enfers. L’anxiété ne concernait plus que certains évènements en particulier mais elle-même, c’est-à-dire qu’elle était prisonnière dans un corps qu’elle pensait ne plus pouvoir contrôler. A ce moment-là, tout devint compliqué. Sortir, prendre les transports en commun, déjeuner avec des amis, faire des courses, voyager, conduire… et se retrouver seule, chez elle ou ailleurs, était devenu impossible… Rester seule avec elle-même la terrorisait, comme si elle était devenue étrangère à elle-même.

Le diagnostic du psychiatre était sans appel. Il s’agit d’un Trouble de l’Anxiété Généralisé (TAG), et il fallait qu’elle se fasse soigner avant qu’il ne soit trop tard ! Le TAG pouvait être provoqué par une dépression, ou à long terme allait définitivement être la source d’une profonde dépression. Les antidépresseurs étaient donc nécessaires, accompagnés d’une thérapie.

L’opinion du coach :

Il est rare que l’anxiété vienne de nulle part. Elle se défini comme l’appréhension que quelque chose de mauvais ou de dangereux va nous arriver. En règle générale, un état anxieux se crée soit dans son milieu familial (souvent à l’enfance) soit suite à un évènement traumatisant. Elle se déclenche souvent lors d’un évènement fort en émotion (décès d’un proche, accident, séparation, licenciement…) et sans crier garde. Au début, les personnes concernées ont du mal à mettre des mots sur ce qui leur arrive. L’incompréhension de ce qui passe provoque de la peur et de l’appréhension.  

Je pense que dans ce cas précis, elle n’a pas pris la situation au sérieux et se complaisait quelque part dans ce rôle de victime pour être sûre que l’on prendrait soin d’elle. Je dirais même qu’il est possible qu’elle l’ai créé de toutes pièces, de manière inconsciente bien sûr, pour attirer la compassion et l’empathie de son entourage, pour s’assurer qu’on ne l’abandonnerai pas. C’est en quelque sorte de la manipulation ! Mais cette peur de l’abandon devait exister depuis bien longtemps, mais a aucun moment elle n’aurait pensé que cela se retournerait contre elle au point de ne plus rien pouvoir faire de sa vie !

Le conseil du coach :

Lorsque l’anxiété n’est pas prise au sérieux et n’est pas traitée, elle peut très vite devenir votre pire cauchemar et un fardeau pour vous et pour les personnes qui vous entourent.

Je ne suis pas très fan des termes « crises d’angoisse » ou « attaque de panique ». Ce sont déjà des expressions extrêmement fortes qui ne présage rien de plus qu’un évènement stressant, terrifiant et négatif. Alors qu’en réalité, une attaque de panique n’a jamais tué personne. Seule la peur de mourir à cet instant-là est effrayante. Les symptômes décris plus haut ne sont rien d’autres que des « inventions » de votre mental qui a envoyé un message à votre corps. Mais il ne passe plus par vous, le maitre à bord ! Vous lui avez donne les commandes, et il s’en amuse.  Ne pas prendre le problème à bras le corps quand il se présente et affronter la situation peut bien souvent créer un enlisement plus profond et une très grande difficulté à en sortir. Dès les premiers symptômes, il faut en parler. Ne craignez pas de demander de l’aide !

Reprenez le contrôle, c’est vous qui décidez.

VOUS AVEZ LE POUVOIR

A bientôt pour le prochain article

Avec tout mon amour

Dounia

Parlons en… de l’anxiété

2ème partie : Ou comment notre mental nous raconte des histoires

L’histoire :

De retour de son voyage d’affaires, son mari est ravi de la voir souriante et joviale. Elle est enfin soulagée de ne plus se sentir « obligée » de voir du monde pour ne pas être seule. Même si elle rêvait de rester chez elle, ne voir personne, regarder un bon film, se reposer etc… Au fond d’elle, elle n’attendait que cela, passer du temps seule et faire exactement ce qu’elle veut. Mais ce qu’elle ressent, cette anxiété, l’a en quelques sortes obligée à devenir dépendante des autres, de leur présence, de leur humeur, quitte à mettre totalement de côté ses propres envies. Elle se sentait forcée de faire plaisir à tout le monde pour qu’on ne l’abandonne pas, qu’on ne la laisse pas seule, livrée à elle-même. Mais de quoi pouvait-elle avoir bien peur ? De se faire agresser, qu’on lui fasse du mal, que quelqu’un entre en douce chez elle et qu’elle ne puisse pas se défendre seule ? Ou peut être avait elle peur d’autres choses, plus obscures et terrifiantes, ces choses dont on ne connait pas l’existence mais qui nous effraient ? Oui, il y avait un peu de tout cela dans cette appréhension de la solitude, mais qui lui jetterai la pierre de ressentir une peur plutôt « rationnelle ».

Non elle avait peur d’elle-même, de perdre le contrôle. Perdre le contrôle ??? Mais de quoi ? eh bien d’elle-même. En étant seule, elle craignait de mourir et que personne ne puisse lui venir en aide. Mourir d’un arrêt cardiaque, d’étouffement, ou tout simplement de s’évanouir. Elle en était tellement convaincue qu’à la simple idée de se retrouver seule, ses symptômes s’activaient et elle n’arrivait déjà plus à respirer. Elle pensait « et s’il m’arrive quelque chose, qui va me venir en aide ». Elle s’est donc enlisée dans cette dépendance au point de ne plus exister ; elle ne vivait plus, elle survivait. Elle n’était plus elle-même, elle était devenue cette peur. Elle vivait avec depuis si longtemps qu’elle s’était identifiée à elle.

Être seule, c’est devoir faire face à ses démons et affronter sa peur. Etant plus jeune, elle n’a jamais eu besoin de le faire. Plus tard, elle n’a jamais eu envie d’y faire face. L’incompréhension de ce phénomène le rendait encore plus terrifiant. Mieux valait le fuir, et faire comme d’habitude, s’occuper pour ne pas penser. Le fait de ne pas se retrouver seule la rassurait, comme un enfant. On allait prendre soin d’elle et elle pourra dormir sur ses deux oreilles. Et le cercle vicieux se répétait sans arrêt. Pourtant, à chaque fois il ne lui arrivait absolument rien. Elle avait depuis plusieurs années, des symptômes qui l’inquiétaient et imaginait toujours le pire. Les médecins ne trouvaient jamais rien. Ils lui parlaient toujours d’apprendre à gérer son stress, mais elle n’y croyait pas. Elle ne pouvait pas croire que tout cela pouvait être crée par son mental, que tout était dans sa tête.

Puis elle s’est décidée à suivre une thérapie, même si au fond, elle n’était pas convaincue. Encore une fois elle se mentait à elle-même. Elle a eu beau parler de son enfance, elle ne se souvient pas d’avoir vécu un évènement qui l’aurait traumatisé au point de vivre dans l’anxiété. Cela la frustrait encore plus car elle ne comprenait pas. Elle a donc essayé de se retourner vers ses proches, et là encore, c’était l’échec. Non seulement personne ne comprenait ce qui lui arrivait, mais en plus on la jugeait : « tu n’es plus une gamine, arrête tes caprices, tu es adulte maintenant ». Elle se taisait encore plus dans le silence et commençait à se sous-estimer et a s’auto-flageller.

L’ opinion du coach :

La peur est une émotion saine et salvatrice. Elle est à l’origine, une réaction automatique de notre corps face à la menace, au danger. A l’époque de nos ancêtres, elle nous permettait d’activer notre instinct de survie face aux prédateurs qui nous voulaient du mal. Ceci est toujours le cas en ce qui concerne l’instinct de survie, c’est-à-dire que face au danger (agression, danger, catastrophe naturelle, etc) la peur permet d’activer en nous l’adrénaline nécessaire pour réagir (courir, se défendre, fuir, crier, etc) et sauver notre vie.

Toutefois, la peur a beaucoup moins lieu d’exister aujourd’hui, cet instinct primitif d’auto protection et d’autodéfense n’a plus vraiment de sens dans notre monde actuel (à part quelques exceptions malheureusement ou la guerre et le danger subsistent). En effet, le plus grand fléau de nos jours est le stress et l’anxiété. Notre corps active cette émotion de plus en plus sans aucun autre prétexte que celui imaginé par notre mental. Alors qu’est-ce que le mental me demanderez-vous ? et bien c’est la petite voix que vous entendez dans votre tête, celle qui ne s’arrête jamais de jacasser et qui vous répète tout le temps « tu n’y arriveras pas », « tu n’es pas assez bon », « tu n’as jamais de chance », « de toute façon c’est toujours ta faute » …. Et la liste est interminable. C’est là que naissent les phobies, mais nous en parlerons plus en détails dans un prochain article.

Le Conseil du coach :

Observez-vous, écoutez votre corps, et posez-vous la question : est-ce que la peur qui vous envahit est rationnelle ou pas ? Y a-t-il, à cet instant précis, ici et maintenant, quelque chose qui met en danger ma vie ? Que vous dit cette petite voix au moment où vous commencez à être anxieux, à avoir une appréhension, une inquiétude? Est-ce que ce sont des croyances qui me limitent ou est-ce seulement un prétexte pour fuir la situation. La peur est souvent traduite comme un Prétexte pour Eviter l’Urgence de Réagir, c’est à dire qu’elle est une raison pour procrastiner, faire marche arrière, ou ne pas avancer tout court! La peur est multiple, mais elle est toujours reliée, de près ou de loin, à la peur de la mort.

Si vous ressentez cette peur régulièrement, sans raison particulièrement, que vous vous retrouvez souvent dans un état anxieux, et que cela devient plus fort que vous, vous devez en parler avant que cela ne se développe en trouble anxieux, où la réalité est déformée et d’où il devient difficile de sortir, comme notre héroïne !

A bientôt pour le prochain article

Avec tout mon amour

Dounia

Les accompagnements

Tout d’abord, voici comment se déroulent les séances de coaching. Nous ferons une première rencontre gratuite (par téléphone ou par vidéo conférence) durant laquelle vous allez pouvoir m’expliquer ce que vous recherchez. Ensemble; nous essaierons autant que possible de formuler de la manière la plus claire et précise ce que vous souhaitez atteindre (changer, obtenir, abandonner, devenir…). Les séances durent une heure environ, et se présentent sous la forme d’un échange de questions/ réponses entre le coach et le coaché, et en général, ces séances s’étendent sur un maximum de 2 à 3 mois (les séances pourront se faire en présentiel ou en vidéo conférence selon votre choix). Certains accompagnements sont plus court que d’autres mais encore une fois, tout cela dépend de la volonté et l’implication que le coaché y met en allant à la rencontre du coach.

Dans quel cas vous pouvez me contacter:

  • Si vous avez perdu confiance en vous et que cela vous empêche d’avancer
  • Si vous souhaitez changer de comportement face à une situation précise qui vous empoisonne la vie
  • Si vous vivez un grand changement qui chamboule votre quotidien (déménagement, expatriation etc)
  • Si vous venez de vivre un échec, une rupture, un licenciement ou la perte d’un proche et que vous n’arrivez pas à aller de l’avant
  • Si vous avez du mal à gérer votre stress ou votre anxiéte au quotidien (ce thème est très large et peut etre lié à différents facteurs)
  • Si vous souhaitez faire une reconversion professionnelle ou un changement de vie
  • Si vous souhaitez vous libérez d’une situation ou d’une relation complexe et/ou toxique

Coaching professionnel:

  • Si vous avez des difficultés à parler en public ou que vous souhaitez vous sentir plus en confiance
  • Si vous souhaitez apprendre a gérer les situations de conflits et de tension
  • Si vous souhaitez évoluer vers un poste de Leader et affirmer votre leadership
  • Si votre équipe a du mal à travailler ensemble et que vous souhaitez une meilleure cohésion d’équipe
  • Si vous souhaitez apprendre à gérer votre stress et votre anxiéte au travail
  • Si vous voulez éviter un burn out ou vous relever suite à un burn out
  • Si vous souhaitez apprendre à gérer un complexe d’infériorité ou de supériorité

Si vous vous trouvez dans l’une de ces situations, je serais ravie de vous offrir un premier rendez-vous de 30 minutes au téléphone ou par vidéo conférence si vous souhaitez en savoir plus et vous décider à vous lancer dans l’aventure!

Je serais heureuse de vous écouter!

Parlons-en… de l’anxiété

1ère partie
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L’histoire:

C’est un vendredi du mois septembre, l’air est encore bon, agréable, sa peau est encore bronzée et l’air porte encore ce doux parfum de lavande qui renvoi aux merveilleux souvenirs desvacances d’été. Elle a le sourire, elle se sent bien, reconnaissante d’avoir passé une journée agréable et épanouissante. Il est 18h30 et elle en train de préparer l’apéritif car ce soir elle reçoit des amis à diner, quand son mari revient de sa journée de travail. A l’entrée de la maison, il jette son sac et ses chaussures, l’embrasse et plonge sur le sofa, épuisé par sa journée au bureau. Elle lui demande comment ça c’était au travail, il lui raconte dans les grandes lignes en soupirant de fatigue.

Puis, venu de nulle part, il lui annonce qu’il a un voyage d’affairesprévu la semaine prochaine, et qu’il sera absent quatre ou cinq jours. Il prend bien entendu toutes ses précautions pour lui annoncer car il sait ce que ce genre de nouvelles provoquent en elle. Sans même avoir le temps de lui poser sa première question, elle sent déjà une boule de la taille d’une balle de tennis, se former dans sa gorge, puis elle se dédouble et va gentiment s’installer dans son estomac. Il continu de lui parler, mais elle est incapable de se concentrer sur ce qu’il lui dit, son cerveau est comme plongé dans un brouillard obscur et la voix de son époux n’émet plus qu’un son sourd et inaudible. Toutefois, ses mains continuent de cuisiner machinalement. Son cœur se met àbattre à vive allure et ses pensées s’enchainent à une vitesse si impressionnante qu’elle en a mal à la tête. Cette sensation est très désagréable et elle commence à se sentir mal. Elle n’aime pas se sentir comme ça, pourtant c’est plus fort qu’elle. Par habitude, son corps réagit avant sa tête, puis c’est le début du cercle vicieux. Son mental va commencer à analyser ses symptômes physiques, ce qui va donner encore plus de puissance à cette sensation désagréable qu’on appelle « l’angoisse ». Elle déteste rester seule, elle craint de rester seule, elle ne veut pas rester seule… elle prend alors une profonde respiration et organise le plan d’action, le but étant « ne pas rester seule lorsqu’il sera absent ».

Le soleil ne s’est pas encore couché qu’elle cherche déjà qui va pouvoir lui tenir compagnie et dormir avec elle à la maison en l’absence de son mari. Elle a déjà envoyé deux ou trois textos etappelé la femme de ménage pour la bloquer pour cette période. Ses émotions se bousculent. Elle se sent abandonnée, quelque part elle lui en veut alors qu’elle sait pertinemment que ce n’est pas sa faute, et elle commence à se sentir nulle… « J’ai honte de moi, mais mon besoin de compagnie est plus fort ! » se dit-elle. A plusieurs reprises, elle s’est dit que la prochaine fois elle ne demandera plus l’aide de personnes et qu’elle resterait seule comme une grande ! Comme une grande… « MAIS JE SUIS UNE GRANDE FILLE » pense-t-elle ! et voilà cette sensation de honte qui revient…

L’opinion du coach :

La honte est la raison première pour laquelle les personnes souffrant d’anxiété n’osent pas demander de l’aide et se laissent engouffrer dans un monde de solitude ou ils se sententseuls et incompris. En effet, les proches ont du mal à comprendre ce que la personne concernée n’arrive pas à s’expliquer à elle-même. En résulte bien souvent dépression, addictions, isolement, repli sur soir, phobies sociales et grande souffrance. L’anxiété n’a pas de source rationnelle, mais pour celui qui la vit, elle est bien réelle. Très souvent elle est le résultat d’une expérience traumatisante, de croyances inculquées dans l’enfance ou que l’on développe avec le temps.

Les symptômes qu’ils développent en revanche sont quant à eux plutôt effrayant et nous renvoie à notre pire cauchemar, la mort. Difficultés respiratoires, palpitations, transpiration excessive, maux de tête ou de ventre, vertiges, tremblements voire évanouissements sont parfois le quotidien d’un grand nombre de personnes, qui ne comprennent pas tout à fait ce qui leur arrive.On commence donc à vivre dans l’appréhension que quelque chose de grave va nous arriver, et petit à petit se créer la peur d’avoir peur. C’est à ce moment précis que commence « la descente aux enfers ».

L’anxiété est vécue différemment selon les personnes, leur rapport à leur famille, à la parole ou à ce que l’on considère une faiblesse. Je vous le certifie, aucune personne qui aujourd’hui vit avec l’anxiété ne l’a choisi. Cependant, ceux qui y restent, eux l’ont probablement fait, ce choix !

Il n’en tient qu’à vous , car vous avez le pouvoir !

Le conseil du coach :

Parlez-en et faites-vous aider ! il n’y a aucune honte a demander de l’aide, vous trouverez toujours une main tendue !

Vous avez le pouvoir de changer les choses, mais vous ne pouvez pas vous en rendre compte car vous êtes plongé dans un épais brouillard. Cette main tendue peut vous aider à sortir du brouillard, mais tout le travail, ce sera à vous de le faire !

Enfin, à toutes les personnes qui entourent les personnes anxieuses, armez vous de patience et de compréhension ! C’est tout ce dont ils ont besoin, qu’on les écoute.

A bientôt pour la seconde partie

Avec tout mon amour ❤️

Dounia